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AI Pin, le futur de la communication ?

Jeudi 16 Novembre 2023

AI Pin, le futur de la communication ?

Humane, l’une des startups les plus en vue de la Silicon Valley, a dévoilé son premier produit, l’AI Pin, un ‘’badge’’ technologique tout droit issu des séries de science-fiction. Il avait fait une première apparition remarquée lors de la présentation de la collection du créateur de mode Coperni à la Fashion Week de Paris en septembre dernier.

L’AI Pin est un appareil communicant alimenté par l’IA qui s’accroche sur la poitrine comme un badge. Il a les mêmes fonctionnalités qu’un smartphone mais uniquement actionnable par la voix et par des commandes gestuelles. Doté d’une fonction de projection, il permet de visualiser des informations dans le creux de la main. Il propose aussi un traducteur automatique pour converser en direct dans n’importe quelle langue.
Cet AI Pin est le résultat de plusieurs années de développement gérées par Imran Chaudhri et Bethany Bongiorno, tous deux exfiltrés d’Apple, pour laquelle ils ont entre autres travaillé au design et au développement de l’iPhone.

L’ambition affichée par les deux fondateurs est de "construire une technologie innovante qui soit familière, naturelle et humaine". Imran Chaudhri avait déjà levé un coin du voile des intentions d’Humane en mai dernier lors de son TED Talk. Il y parlait de "faire disparaître les appareils". L’AI Pin s’approche de cet objectif, la prochaine étape de cette "disparition" étant dans les mains de Neuralink qui travaille sur des implants neuronaux.
Depuis sa création en 2018, Humane.ai a levé plus de 200 millions d’euros auprès d’une impressionnante brochette d’investisseurs dont Microsoft, LG Technology Ventures, Volvo Cars Tech Fund et Sam Altman, le CEO d’OpenAI. Son lancement suscite des commentaires contrastés, entre "révolution" et "flop annoncé".

L’AI Pin sera disponible aux USA à partir du 16 novembre au prix de $699 auquel il faudra ajouter un abonnement mensuel de $24 qui comprend un forfait téléphonique, de l’hébergement et l’accès à différents services d’IA. La liste d’attente comporterait déjà 110.000 demandes d’achat.

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