1.450 marketers, auxquels s’ajoutaient 200 étudiants invités par l’UBA. Comme chaque année, le Trends Day a fait le plein. Et une fois encore, cette grand-messe a largement fourni matière à réflexion aux marketers, ainsi qu’une excellente occasion de networking.
Au programme, cinq orateurs de premier plan, chacun représentant un domaine d’expertise, ont présenté d’intéressants insights et se sont entretenus avec Ianka Fleerackers, toujours aussi vive, et Steven Van Belleghem, notre expert national de l’innovation.
C’est Erin Meyer, professeure américaine à l’INSEAD et écrivaine business, qui a donné le coup d’envoi. Son exposé portait sur les tendances en matière de leadership, illustré par la culture d’entreprise de Netflix et la manière dont elle cherche - et parvient - à encourager l’innovation. Pour réussir à long terme, il faut tolérer un certain chaos à court terme, soutient Erin Meyer. Les processus rigides, en particulier, sont fatals à l’innovation, et le contrôle ne sert qu’à entretenir la médiocrité, explique-t-elle. “When you dummy-proof the system, only dummies want to work there”, renchérit Erin Meyer, citant Reed Hastings, le fondateur de Netflix. Le secret qui a permis à son entreprise de location de DVD par correspondance de devenir numéro un mondial du streaming, s’est avéré être la liberté, l’environnement idéal dans lequel les talents les plus brillants prospèrent. “No rules rules”. Ce qui n’empêche pas qu’une certaine forme de contrôle par les pairs et de feedback mutuel soient indispensables pour éviter un chaos total (par définition paralysant).
Notre compatriote Pieter Abbeel, spécialiste de l’IA et professeur à l’université de Berkeley, nous a ensuite parlé des tendances relatives à l’IA et de la manière dont elle peut aider à construire les marques - ce qui est plus nécessaire que jamais dans un monde où l’intelligence artificielle contribue à corriger la médiocrité et où il devient donc d’autant plus important de la transcender pour se démarquer.
À l’aide de plusieurs exemples pertinents, notre homme a précisé ce que signifie exactement l’IA et il a fait forte impression en demandant à ChatGPT une définition poétique de l’UBA Trends Day - en vers s’il vous plait, avec chaque ligne commençant par la lettre B… Juste pour le plaisir, nous avons refait l’exercice de retour chez nous et qu’en est-il sorti ? Incroyable mais vrai : un résultat complètement différent !
Bustling streets, a vibrant array,
Brewing ideas, minds in a fray.
Bold innovations pave the way,
Brisk exchanges in the light of day.
Bright-eyed entrepreneurs, ambitions high,
Bridging gaps, reaching for the sky.
Boundless potential, never shy,
Breaking barriers as time flies by.
Beneath the surface, currents flow,
Building networks, fostering the grow.
Bringing together, friend and foe,
Blossoming futures start to show.
Bells of opportunity ring aloud,
Bountiful prospects in every crowd.
Bound by dreams, a hopeful shroud,
Beckoning all, a lively crowd.
Behold the spectacle, a grand ballet,
Beneath the sun's relentless sway.
Braiding paths, come what may, In the realm of UBA, every day.
(copyright ChatGPT)
Si l’équipe de l’UBA a besoin d’inspiration pour l’édition de l’année prochaine - le 27 mars 2025, plus précisément - elle la trouvera facilement en ligne.
Livia Fioretti, Director of Insights chez TrendWatching, a ensuite consulté sa boule de cristal pour définir les dernières tendances concernant les comportements des consommateurs. Cette boule avait pris pour forme une méthodologie lui permettant de distinguer quatre tendances. On pourrait les résumer comme les tentatives de l’homme moderne de reprendre le contrôle d’un monde toujours en ébullition et de faire face à une forme persistante et insidieuse de malaise, voire d’oppression. Livia Fioretti a insisté sur l’importance des expériences « géniales » et a souligné le besoin urgent et éternel de connexion de nos contemporains.
C’est aussi ce qu’a fait l’Irlandais Ken Hughes, orateur inspiré et le plus estimé de l’édition de l’an dernier. Pour sa présentation sur les tendances en branding, il nous a entraînés dans l’univers de Taylor Swift et de ses "swifties" qui, étonnamment, s'avèrent appartenir à toutes les générations. Il a abondamment illustré le profond besoin humain de connexion et d’appartenance tribale. Cela ne devrait surprendre personne : nous vivons en effet dans un monde sans reliance, même si nous sommes connectés à tout le reste. Au passage, Ken Hughes a aussi souligné l’importance de valeurs modernes, telles que la vulnérabilité et l’humilité : « Parce que vous avez beau avoir un produit, vous n’êtes rien sans votre client. » Il nous a également dit que l’on peut faire la différence en dépassant les attentes de ce dernier : une leçon que de nombreux services clients appliquent aujourd’hui à la lettre.
Après une brève rétrospective des 75 ans de l’UBA par Steven Van Belleghem, le Computer Science Engineer et conférencier international Jesus Cochegrus, venu tout droit du Mexique, a clôturé la journée avec un exposé sur les tendances en customer engagement. Et qu’avons-nous appris ? Que la connexion était également au cœur de son exposé. Cela a donc toujours été le cas. Les Stereo MC’s le savaient déjà en 1992.
Ceux qui souhaitent (re)voir les conférences les trouveront
ici.
"Empathie werkt" ou pourquoi les marques ne peuvent pas se contenter de vendre  FR.jpg)
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