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INTELLIGENCE

GroupM sonde les Belges sur leur ressenti de la "récession"

Dimanche 26 Mars 2023

GroupM sonde les Belges sur leur ressenti de la

Qu'il s'agisse ou non d'une récession à proprement parler, GroupM a voulu sonder les Belges sur leur comportement en ces "temps psychologiquement incertains" et leur sentiment en la matière. « Car en fin de compte, les sentiments peuvent éclipser la réalité et, à terme, l'affecter », écrivent les auteurs de ce Recession Monitor

Un baromètre donc, qui se veut complémentaire à la mesure de la confiance des consommateurs et des entreprises menée par la Banque nationale. Objectif : mieux guider les marques dans la turbulence ambiante. 

L’enquête a été lancée en février et se poursuivra tout au long de l’année. À cette fin, en collaboration avec iVOX/Bilendi, GroupM sonde tous les 15 jours mille Belges 18+ (CAWI en ligne) sur leur situation financière, leurs comportements d’achat et la manière dont ils gèrent leurs dépenses. En résulte un dashboard agrémenté de données tierces (Google, Nielsen…).

Les premiers résultats indiquent qu'un Belge sur deux (!) parvient tout juste à joindre les deux bouts et que 8,4% doivent puiser dans leur épargne. Le constat est d’autant plus inquiétant que « les vrais pauvres » ne participent à ce type d’enquête, comme le souligne d’ailleurs GroupM… Dans le même temps, si un quart des Belges se sert la ceinture, plus de 10% de la population disent dépenser sans réfléchir.

Pour ce qui est des achats, sans surprise, les Belges restent très à l'affût du prix le plus bas (70%) : « les prix sont comparés, les promotions attendues et les coupons passent sans encombre au comptoir ».  Pour autant, 40% des Belges sont conscients que la qualité a un prix et près d’un tiers restent fidèles aux marques. « En d'autres termes, il ne s'agit pas toujours du prix le plus bas, mais du prix le plus bas pour une marque ou un niveau de qualité particulier. » 

GroupM dresse une typologie des acheteurs : 13,2% sont de véritables adeptes des marques, 35,5% recherchent le meilleur rapport qualité-prix, 21,3% sont des acheteurs impulsifs, 20,8% aiment se faire plaisir et ont souvent des goûts de luxe et 9% choisissent uniquement en fonction du prix. 

En ce qui concerne les changements d'habitudes en termes de dépenses à la suite de la crise énergétique et de la guerre en Ukraine, en moyenne, près de la moitié des personnes interrogées en février affiche un schéma de dépenses stable, près de 13% dépensent désormais davantage et 24% réalisent de petites économies. Dans un peu moins d'un cas sur cinq, la moyenne des économies réalisées dans toutes les catégories est élevée. 

Ci-après, le détail des catégories de produits plus ou moins impactés.

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