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18/04/2021
En mars 2019, Stuff, le premier site d'information néo-zélandais, décidait de cesser toute activité publicitaire sur Facebook, suite au streaming live de la terrible attaque terroriste à Christchurch sur le réseau social. Un an plus tard, l’impact de cette décision sur le trafic du site semble négligeable.
Dans la foulée, et en guise d’expérience interne, Sinead Boucher, la CEO de Stuff (et propriétaire du titre), a poussé le bouchon plus loin : en juillet 2020, elle décidait de ne plus publier aucun contenu surFacebook.
Et que s’est-il passé ? A première vue, cette absence n’a pas eu non plus d'impact désastreux sur le trafic du site : « Sept mois plus tard, disons que notre absence de Facebook nous a coûté entre 5 et 10% de croissance », a-t-elle expliqué lors d’un webinar pour le Reuters Institute. En même temps, le trafic direct et issu du search aurait augmenté. Du reste, cette décision aurait suscité de nombreuses réactions positives de la part du public.
Avec ce revirement quelque peu inhabituel, Sinead Boucher voulait mettre davantage l'accent sur la confiance comme mission centrale du travail de ses journalistes - la base des priorités éditoriales de Stuff. « Cela leur permet de se demander pourquoi ils ont écrit et écrivent certains articles, comment ils peuvent contribuer à la confiance de leurs lecteurs. » Cette prise de position a aussi inspiré un vaste projet éditorial appelé "Our Truth".
Par ailleurs, au début du confinement, Boucher a instauré un business model basé sur les contributions des lecteurs (un peu à l’instar de ce qui se fait chez The Guardian). Par conséquent, le contenu du site peut être consulté gratuitement, sans paywall et sans abonnement. Il n’y a pas encore de chiffre sur l’impact sur le trafic ni sur la rentabilité de ce modèle à long terme, mais « les dons ont augmenté suite à la couverture de la crise Corona, au projet Our Truth et à la décision de quitter Facebook », a déclaré la CEO, qui n’ jamais caché ses intentions de construire un modèle financier plus diversifié, plus durable pour son média.
« Il est extrêmement difficile d'encourager et de stimuler le journalisme dans le contexte actuel. Nous devons suivre des règles strictes et concurrencer des plateformes dont personne n’attend la même déontologie. Et pourtant, ils contrôlent les audiences, la technologie et les publicités. J'aimerais voir une partie de ce pouvoir de négociation retourner auprès du public. »
Bien entendu, la question reste de savoir de quel public elle parle : d’après le Digital News Report de Reuters, de nombreuses personnes (41% en Belgique) utilisent les médias sociaux comme source d'informations au quotidien... Même si la confiance accordée aux informations qu'ils y consomment est paradoxalement très faible.
A partir du 6 mai et en collaboration avec Media Marketing, Beyond Reason proposera une série de trois séminaires sur le neuromarketing dans le cadre de son Implicit Academy.
Objectif : expliquer les enjeux de la discipline et fournir, à l’aide de cas pratiques, les éléments d’une méthode efficace permettant aux marketers de faire le lien entre leur métier et l’inconscient des consommateurs.
Rencontre avec Olivier Tjon.
Beyond Reason, la société que vous dirigez avec Nathan Axford, œuvre dans le domaine du neuromarketing. Que proposez-vous exactement ?
Nous sommes une entreprise belge comptant une dizaine d’employés, mais nous nous considérons comme un acteur international, avec de gros clients tels que Nestlé, Unilever, L’Oréal et Decathlon, pour lesquels nous travaillons au niveau mondial depuis quatre ans. Ils se tournent vers Beyond Reason pour bénéficier de services qu’on ne trouve nulle part ailleurs sur le marché. En effet, nous sommes plus ou moins la seule agence au monde à disposer d’un modèle de neuromarketing qui fonctionne dans la pratique. S’il existe une grande quantité d’études universitaires sur le sujet, en revanche, il y a peu d’applications qui répondent de façon pragmatique aux besoins du marketing. Faire le lien entre les deux, voilà l’ambition de Beyond Reason.
Vous préférez utiliser le terme de marketing implicite pour décrire vos activités…
Il faut savoir que le neuromarketing a été initialement mal compris, ce qui a faussé son image. Le terme "marketing implicite" couvre mieux la portée de nos activités.
Celles-ci se basent sur le constat que le comportement humain est principalement régi par des processus cérébraux inconscients. Cette découverte a un impact considérable sur les processus économiques et sur ce que le marketing tente de faire - influencer nos choix et nos préférences. Il est donc logique que nous essayions d’en savoir plus sur ces processus inconscients et invisibles. C’est pourquoi nous parlons de marketing implicite.
Jusqu’à présent, le marketing s’est surtout attaché à influencer les processus conscients, mais ceux-ci sont minoritaires et ont beaucoup moins d’influence sur nos actions et nos décisions. Nous pouvons obtenir un impact beaucoup plus grand en tentant d’influencer la majorité silencieuse des processus inconscients.
Le marketing implicite concerne deux aspects du métier. D’une part, il y a tout ce qui concerne les efforts pour mieux comprendre les consommateurs. Pour ce faire, il faut s’introduire dans leur inconscient, où se trouvent la plupart des informations. Le marketing implicite influe sur la manière dont les marketers collectent les informations. D’autre part, on a tout ce qui a trait à toutes les interactions et touchpoints entre les marques et les consommateurs. Beyond Reason propose une méthode pratique pour extraire ces informations des gens et applique la même méthode pour tester l'impact de toutes sortes d’initiatives de marketing sur le cerveau inconscient.
Vous aborderez ces compétences lors d’un séminaire organisé en collaboration avec MM. Pouvez-vous déjà lever un coin du voile ?
Le séminaire comprendra trois sessions, dont la première aura lieu le 6 mai. Celle-ci offrira une introduction de base au neuromarketing et à ses enjeux. Dans cette session, nous voulons nous concentrer sur la façon dont une décision est prise dans le cerveau et comment l’influencer.
Au cours de la deuxième session, nous nous pencherons sur ce que la compréhension de l’inconscient des consommateurs signifie et implique pour les marques et leurs agences.
Le troisième volet sera consacré à la question de la diffusion, c’est-à-dire aux messages que les marques transmettent.
A ce propos, quel peut être encore le rôle de la créativité si la production et la diffusion des messages publicitaires sont déterminées par des règles ou des paramètres dont nous n’avons pas conscience ?
Il est vrai que les agences devraient repenser leur mission. Leur travail consiste à influencer le plus possible les consommateurs. Il ne s’agit pas pour elles d’offrir du divertissement. Les publicitaires qui se sentent une vocation d’artiste feraient mieux de réaliser des installations vidéo pour le SMAK. Les agences sont un maillon d’un processus économique.
Quelle que soit la créativité de votre message, les éloges qu’il recueille, vous ne pouvez jamais être sûr qu’une idée influera sur la psyché du consommateur de la manière souhaitée. Notre méthode élimine une partie de cette incertitude, ce qui explique pourquoi tant de grands acteurs font appel à nous. Toute l’économie est sous pression, et la seule chose qui compte aujourd’hui est le retour sur investissement. La frontière est parfois ténue entre ce qui encourage ou décourage les consommateurs d’acheter un produit donné. C’est pourquoi nous offrons aux agences une assistance rapprochée au moyen de simulations, de moodboards et de films d’animation en vue de maîtriser cette frontière.
Autrefois, la solution à un problème de communication consistait souvent en un collage incohérent de suggestions, ce qui était en fait une façon très arbitraire de prendre des décisions fondamentales. Vous ne feriez pas confiance à un médecin qui travaille de cette façon pour suggérer un traitement. Je pense donc que ce n’est qu’aujourd’hui, grâce aux percées des neurosciences, que le marketing peut devenir une véritable science. Non pas que tout était faux dans le passé, mais en comprenant mieux comment le cerveau fonctionne, nous comprenons mieux ce que font les messages et nous pouvons supprimer certains éléments arbitraires. On diminue le risque et l’on augmente les chances de réussite.
A qui s’adressent ces sessions ?
A tous ceux qui travaillent dans le marketing : les brand marketers et les stratèges, mais aussi les agences créatives et les chercheurs. J’espère que d’ici cinq ans, le marketing implicite sera le sujet principal de tous les cours de marketing dans le monde. Cette méthode permet de mieux canaliser le budget, les talents créatifs ou les interactions digitales ; elle dépasse largement le buzz marketing.
Infos et inscriptions à l'Implicit Academy ici.
Depuis octobre dernier, Outbrain Belgique a été intégrée à la région Benelux dirigée par Magdalena Flick. Nous avons rencontré cette jeune allemande qui connait bien notre pays pour y avoir séjourné quelques années.
Elle a rejoint Outbrain en 2014 et depuis, elle a déjà occupé plusieurs fonctions de management dont le poste de Head of Business Operations, International. Aujourd'hui, elle pilote une équipe d'une quinzaine de personnes qui s'est encore récemment renforcée avec l'arrivée de Ugur Elbasan (ex Rossel) comme Senior Sales Manager.
Outbrain a récemment été élue Native Advertising Platform of the Year par le Native Advertising Institute. Selon son CEO, ce prix récompense notamment vos facultés d'adaptation aux exigences des éditeurs et des annonceurs... Sur quoi portent plus précisément ces exigences en ce moment ?
Avant tout, je voudrais souligner que nous pouvons être satisfaits de l’année 2020, en dépit de tous les événements qui ont pris le secteur par surprise. Outbrain a confirmé son statut de plateforme de recommandation puissante et fiable, autant pour les éditeurs que pour les annonceurs.
Nous avons été très présents aux côtés des éditeurs, qui n’ont pas eu la vie facile en 2020. Comme le montrent les chiffres, nous avons reversé plus de trois milliards de dollars à l’industrie de l’édition et toujours travaillé avec le même objectif global : accompagner et soutenir le journalisme de qualité. Ce qui nous réjouit, c’est que beaucoup de nos éditeurs ont réussi à opérer une croissance en 2020, gagnant plus qu’espéré en termes de revenus publicitaires.
Du côté des annonceurs nous sommes en permanence à l’écoute de leurs attentes, nous mettons tout en œuvre pour qu’ils obtiennent les résultats espérés. Nous répondons en innovant constamment, en proposant de nouveaux formats.
Parmi les plus récents, je peux citer la suite Native Awareness+, qui propose aux marketers de diffuser leurs campagnes sociales dans des environnements brand-safe, ou la Smartad Carousel pour les annonceurs qui cherchent à reproduire efficacement l’expérience d’achat in-store sur le Web, et la Smartad App Install, pour ceux qui ont besoin d’accélérer la croissance de leurs activités sur mobile en fidélisant les utilisateurs dans un écosystème qui compte plus de deux millions d’applications... Ces nouvelles offres assurent des performances très élevées. Par exemple, avec nos trois formats premium de Native Awareness+ - Display, Social et Video -, nous offrons des emplacements très visibles avec un temps de visionnage cinq fois plus long comparé à la feed de Facebook et un taux de clic également cinq fois plus élevé que sur les formats display.
Ce qui me permet de rappeler que nous performons souvent beaucoup mieux que les réseaux sociaux, avec une force de frappe qui repose sur une intégration à des inventaires premium de grands sites éditeurs internationaux. Nos autres atouts sont notre technologie exclusive de ciblage, un environnement de diffusion qui repose sur des sites de contenu journalistique, donc qualitatif et offrant une brand safety, une audience de qualité, beaucoup moins volatile et plus engagée que celle des réseaux sociaux.
C'est tout cela qui nous a valu le titre de plateforme de l’année lors des Native Advertising Awards. Cette distinction reflète aussi notre mentalité très développée de partenaires, notre présence constante aux côtés des éditeurs, notre volonté de sortir ensemble de cette crise. C’est aussi une récompense pour notre travail et nos efforts pour renforcer l’interaction entre les consommateurs, les marques et les médias.
Autre innovation, vous venez de lancer la Content Coalition. Pourquoi cette initiative ? Et quels sont les premiers retours des éditeurs ?
C’est une initiative très stratégique, qui offre aux éditeurs la possibilité d’étendre leurs audiences, de diversifier leurs canaux d’acquisition via la création d’un réseau d’échange. Cette offre a été initialement lancée en Australie et en Nouvelle-Zélande, à la suite de la décision de Facebook d’interrompre la diffusion des contenus des éditeurs locaux afin de faire pression sur le gouvernement australien. C’est pour éviter de telles situations, que nous avons lancé Content Coalition, service à présent disponible pour le monde entier.
Le feedback que nous recevons montre que cette initiative a été reçue extrêmement positivement. Nous nous préoccupons beaucoup des éditeurs et du futur du journalisme. Ces récents évènements démontrent une fois de plus que les éditeurs ne sont pas à l’abri de telles décisions arbitraires et qu’ils doivent s’en prémunir en diversifiant leurs sources d'audience. C’est exactement ce que nous leur proposons avec Content Coalition : nous les aidons à développer la fidélisation de leur lectorat tout en réduisant leur dépendance aux plateformes sociales et de recherche.
Pratiquement, cet outil est gratuit pour les partenaires éditeurs d'Outbrain utilisateurs de la technologie Smartfeed ; il leur permet de sélectionner les sites avec lesquels ils souhaitent ou non échanger des liens, et de définir leurs règles et politiques relatives aux types de contenus qui seront recommandés. Ensuite, grâce à l’intelligence artificielle, ces contenus sont définis en fonction des préférences des lecteurs.
Pouvez-vous nous rappeler ce qu'est précisément la technologie Smartfeed ?
Explorer et découvrir de nouveaux produits et services sur le Web est une expérience qui a été largement améliorée avec l’introduction des feeds de découverte. Cette technologie donne une nouvelle dimension aux interfaces utilisateur (UI) en organisant intelligemment le contenu proposé - exploration et découverte - comme on peut le retrouver sur Facebook, ou plus récemment comme lancée par Google. Notre objectif est de reproduire cette expérience de découverte sur tous les sites web, applications et plateformes en dehors des walled gardens. Smartfeed est donc notre technologie de feed pour l’Open Web. Elle représente l'alternative à Facebook que proposent les médias et l’industrie de l'édition et qui leur donne l'opportunité et les moyens de rivaliser sur l'acquisition, l'engagement et la fidélisation de leurs audiences.
SmartFeed propose aux internautes une expérience de découverte illimitée, un flux personnalisé mêlant de nombreux contenus et formats différents, très semblable à ce que l’on retrouve sur les réseaux sociaux. Nous sommes donc dans une expérience beaucoup plus interactive, moins figée, et nous avons donc pu offrir une bien plus grande diversité de formats. Grâce à SmartFeed, l’engagement de l’utilisateur est devenu beaucoup plus important. Ce qui signifie pour l’éditeur une forte hausse des clics - et donc des revenus -, jusqu’à plus de 50% de plus que sur nos anciens formats.
Pour l’annonceur, l’impact est tout aussi important : SmartFeed a fortement accru les performances et les capacités de volume. L’engagement sur le site de l’annonceur est bien plus fort que sur les plateformes sociales, car lire un article reste plus engageant que de lire un post. Après avoir focalisé son attention sur la lecture d’un article, l’utilisateur redevient disponible pour une expérience de découverte. Il est donc plus susceptible de rester sur le site de l’annonceur ou de convertir.
La technologie répond à un besoin des éditeurs de générer des revenus directs à court terme, mais aussi indirects sur le long terme. Le secteur le sait peu mais la vaste majorité des clics sur notre réseau sont organiques. Cela permet d'accroître l’engagement des audiences avec le contenu éditorial de nos éditeurs partenaires, augmentant ainsi les opportunités de monétisation et renforçant par la même occasion la fidélité des lecteurs.
Plus globalement, quels sont vos défis pour 2021 au niveau du marché belge ?
Nous devons clairement éduquer davantage, faire connaître les atouts dont nous disposons, mieux informer sur les performances que permettent notre approche et nos produits. Montrer que nous rivalisons avec les réseaux sociaux.
En outre, si je compare le taux d’adoption de SmartFeed en Belgique par rapport à l’Europe, nous avons encore du chemin à parcourir pour faire en sorte que les éditeurs belges puissent tirer profit de cette nouvelle technologie. Le fait que Rossel ait été le premier éditeur à adhérer et que DPG Media montre également un grand intérêt pour notre démarche nous rend très fiers. Nous sommes en effet sur le point de faire des tests sur le site 7sur7de cet éditeur.
Pour Outbrain la qualité est primordiale. C’est pour cela notamment que nous travaillons avec des reviseurs de contenu. Nous ne publions pas n’importe quoi, il faut répondre à toute une série de critères bien définis. Sommes-nous parfaits à 100% ? Non, mais nous faisons tout pour aller en ce sens. La face sombre du business, c’est que de nombreux acteurs de ce secteur du native, une multitude de fournisseurs de liens de recommandation, native, display ou autres, rendent la tâche plus difficile pour les autres en raison de leur qualité relative. Pour les utilisateurs, la source des recommandations n’est pas nécessairement toujours parfaitement claire.
Du reste, je pense que le marché belge est conscient que nous prenons très au sérieux la qualité du contenu, que nous sommes très scrupuleux dans notre démarche. Outbrain est l’une des rares plateformes où l’on pense que tout n’est pas qu’une question de revenus et que la qualité prime. C’est la manière dont j’envisage le métier et c’est le message que je veux faire passer.
Votre situation sur notre marché est-elle différente de celle de votre concurrent Taboola ?
Je pense. Déjà du fait que nous disposons d’une équipe locale qui accompagne nos partenaires belges depuis plus de 10 ans. Cela nous permet de construire des liens beaucoup plus forts et durables avec les marques et les agences médias locales. Pour le marché belge en tous cas, cela crée une différence importante. Un autre point important est la capacité qu’a Outbrain à tirer parti de la puissance de son réseau international de partenaires et de l'expérience qui en découle. Cela nous permet d’aider efficacement les éditeurs d’une manière qui nous est propre, notamment avec notre technologie Smartfeed et nos solutions full-funnel Smartads.
Take Care. Cette expression de plus en plus usitée ces derniers mois, est aussi le nom d'une nouvelle marque belge de bougie, déposée il est vrai en novembre 2019, avant le confinement, par Emmanuel Denis.
Après 25 ans de carrière chez IPM, l'ancien directeur de la régie du groupe s'est en effet reconverti en entrepreneur. Au côté de Pauline Cantal, sa première collaboratrice, Emmanuel Denis s'est lancé dans ce marché hautement concurrentiel, assurant tout à la fois la production, la vente, le marketing, l’administration de sa start-up. Rencontre ou plutôt... retrouvailles.
Vous le dites vous-même : le marché des bougies d'intérieur est en plein boum et hyper concurrentiel... Comment s'imposer sur ce marché sans aucune expérience ?
C'est en effet une gageure, mais c'est aussi ce côté challenging qui me tentait. Tout comme je voulais me réinventer, j'ai embrassé ce nouveau business en essayant de faire de même, en toute modestie. C'est-à-dire en tentant de faire la différence au travers du positionnement produit : créer avec amour et délicatesse des bougies artisanales et écologiques, 100% belge.
Et vous vous êtes lancé seul en démarrant from scratch ?
Pas tout à fait. Je suis soutenu par un investisseur, mais pour le reste, oui, j'ai lancé l'entreprise et la marque seul. Depuis quelques semaines, je suis épaulé par Pauline, artiste photographe, qui partage avec moi la passion pour la nature, l’aromathérapie et l’envie d’élaborer des produits éthiques et éco responsables.
Le projet a pris un peu de retard en raison du confinement. J'ai démarré l'activité de production en octobre, après avoir suivi à Toulon une formation pour obtenir le diplôme de maître cirier. Une bougie, cela a l'air de rien mais en réalité, c'est une alchimie complexe entre le contenant et le contenu - la cire, la mèche et la fragrance ; la température de l'atelier est aussi déterminante, de même que l'humeur du maître cirier : il faut être patient et bienveillant... En amont, nous avons également suivi une formation de cinq jours en production bougies et une formation light en aromathérapie, pour mieux appréhender la composition de fragrances à partir de fleurs.
Vous parlez d'amour, de délicatesse, de fleurs et d'écologie... On l'a compris la marque Take Care se veut meaningful dans son approche, et son positionnement découle de la fabrication, c'est bien ça ?
En effet. Nous allons abandonner les parfums - car qui dit parfum dit combustion synthétique - pour nous tourner vers les huiles essentielles, j'ai aussi voulu m'attacher à des produits naturels que ce soit au niveau de nos cires et de nos mèches. La cire est à base d'une huile de soja produite en Espagne et certifiée bio, là où 80% de la production de bougies utilisent la paraffine qui, comme vous le savez, est constituée de résidus de produits pétroliers. Les mèches sont en coton. Pour l'huile essentielle, je fais appel à un couple belge de producteur de fleurs, installé à Madagascar, qui mise sur des plantations éthiques et qui soutiennent les villages avoisinants.
Tout cela nous a permis d'obtenir le label de certification bio Ecogarantie de la TUV en Allemagne, et je suis très fier de préciser que c'est une première en Belgique !
Un autre élément constitutif de notre ADN, c'est le refill : donnez une deuxième vie à votre bougie. Que ce soit une bougie Take Care ou une autre, nous pouvons la recharger en 48h. C'est le circuit court, cela parle à de plus de plus de clients et cela contribue aussi à nous positionner différemment des autres marques que l'on trouve sur le marché.
Comment s'articule la gamme Take Care ?
Notre production s'articule autour de quatre collections, liées aux saisons et à des fragrances naturelles saisonnières, comme un blend de jasmin pour le printemps. Nous proposons également des éditions limitées - entre 100 et 200 exemplaires - soit liées à un événement, soit liées à un produit collector. Par exemple, les 150 ex. de notre bougie Saint-Valentin ont été vendus en 48h. Produite en même quantité, notre bougie Woodstock dans son contenant en bois noble a été en rupture de stock en 24h.
Quid des ventes et de la distribution ?
Outre nos ventes directes via takecare-candle.com, qui est très bien référencé, notre circuit de distribution est actuellement d'une dizaine de stores partenaires sur Bruxelles et le Brabant-Wallon. Nous avons l'ambition de nous développer en Flandre - plus précisément à Louvain, Gand, Anvers et Knokke -, ensuite nous viserons la France et les Pays-Bas, à l'échéance 2022.
Pour l'heure, les ventes proviennent à 50/50 du site et des shops.
Vous êtes satisfait des premiers résultats ?
Après trois mois, c'est évidemment un peu tôt pour se prononcer mais oui, je suis satisfait des ventes... Elles sont en constante progression et j'ai aussi le sentiment que cette croissance traduit déjà une belle fidélisation de notre clientèle actuelle.
Et quid du marché B2B ?
Nous avons réellement démarré nos ventes à la mi-décembre 2020, principalement vers le B2C. Nous étions en pleine crise du Covid et de facto, le B2B n’a pas répondu à nos attentes. Pour autant, aujourd’hui, ce marché nous questionne sur nos possibilités de créer des collections de bougies brandées. Les bougies peuvent être aussi un cadeau d’entreprise original. Nous y croyons très fortement.
D’ailleurs, si vous le permettez, j'aimerais offrir 10 bougies de notre nouvelle fragrance à vos lecteurs. Après tout, ce sont mes anciens collègues et clients (rires). Ceux qui sont intéressés peuvent m'envoyer un mail. First in, first served.
at-thetable a développé pour Mobile Vikings, "Play it smart", une toute nouvelle plateforme de marque, dont l’ambition est de permettre à l’opérateur mobile et Internet du groupe Proximus de rivaliser avec tous les acteurs établis et les nouveaux venus sur le marché des télécoms.
« Mobile Vikings a évolué au cours de l'année écoulée en ajoutant l'Internet fixe à son portefeuille de produits », introduit le Strategy Director de at-thetable, Jorian Vanvossel. « Après une introduction réussie, et pour dans les années à venir, la marque souhaite se positionner comme un fournisseur tout-en-un connu pour ses technologies intelligentes à un prix compétitif. »
Raison pour laquelle Mobile Vikings était à la recherche d’une nouvelle plateforme de campagne forte, avec des attributs de marque reconnaissables, et potentiellement déclinable vers différents groupes cibles et canaux.
Maarten Raes, Sales & Marcoms Lead chez Mobile Vikings : « "Play it smart" rassemble toutes les initiatives et activités de notre marque en une seule stratégie globale. La nouvelle plateforme est directement inspirée de nos utilisateurs, qui ont toujours été très gourmands en datas mobiles, et qui, grâce à notre offre fibre, peuvent désormais tirer le meilleur parti de leur vie en ligne. Et ce, à un prix compétitif, qui leur permet de disposer de l’offre la plus intelligente. »
"Play it smart" est déployée au niveau national à l’aide d’une première campagne qui présente Mobile Vikings comme une alternative futée, offrant aux clients la liberté de vivre pleinement leur vie numérique. Le tout, avec, évidemment, le ton décalé propre à Mobile Vikings, principalement en télé et radio, mais aussi en ligne et dans les médias sociaux.
« Le film met en scène Martin, un promeneur de chiens, qui, visiblement, profite pleinement du meilleur Internet, grâce à son abonnement Mobile Vikings, mais dont la vie aurait été tout autre, s’il n’avait pas fait ce choix malin », détaille le CD de at-thetable, Ad Van Ongeval. « En radio, où on retrouve cette fois Arthur, qui surfe également "super vite sans devoir payer super cher", ce qui, pour le coup, lui évite de partir à la chasse à la petite monnaie dans le puit à souhaits le plus profond du pays ! »
Le développement de la plateforme de marque s'accompagne d’une nouvelle signature sonore, créée en collaboration avec Sonhouse : « Pour lui donner plus de force, nous avons recherché un son qui la caractériserait idéalement », explique Ad Van Ongeval. « Nous avons abouti à une sorte de "Alléluia !", qui illustre parfaitement le sentiment ressenti par les clients, lorsqu’ils surfent et utilisent les produits Mobile Vikings. »
« Nous sommes parvenus à faire entrer la marque dans une nouvelle ère, non seulement sur un plan visuel, mais aussi audio, avec un contenu cohérent pour les années à venir », conclut-il.
Usman Abdul (freelancer) : « J’ai rempli le tableau en âme et conscience. Chaque cote se base sur un nombre de questions que je me pose. Est-ce que j’aime ? Est-ce que c’est drôle ? Est-ce que je suis impressionné ? You pulled it off. Même les idées dont la production était tout un défi, comme lors de la création de nouveaux produits ou l’emploi d’un endroit exclusif, ont rapporté des points. »
Intracto renforce encore sa présence aux Pays-Bas avec la reprise de l'agence média amstellodamoise Zoekhelden, fondée par Marcel van Huis et Marc Arnold. L'agence qui avait débuté en tant que spécialiste du search pour se développer en agence média full service, emploie 15 experts.
Zoekhelden opérera à partir du campus Intracto à Amsterdam aux côtés de Orangedotcom et Booming. Son équipe de direction jouera également un rôle actif dans le développement des services de conseils médias on- et offline sur les autres campus du groupe aux Pays-Bas et en Belgique.
Mutant a développé la campagne "Un café fermé peut aussi vous faire passer une nuit blanche" pour le compte des principaux acteurs du secteur horeca - les fédérations HoReCa Wallonie, Bruxelles et Vlaanderen, les Brasseurs Belges, la Fevia, la FeBeD, Vinum&Spiritus, Water&Frisdranken - qui unissent leurs forces pour la première fois dans une telle action.
L'objectif est de rappeler au Gouvernement la perspective promise d'une ouverture le 1er mai. Raison pour laquelle la campagne a été lancé dans les médias sociaux le 13 avril, à la veille du Comité de concertation, et publiée le lendemain dans l'ensemble de la presse quotidienne nationale.
Les créations mettent en scène de vrais patrons de café ou de restaurants, dont les regards évoquent l'émotion et la détermination. La campagne invite chacun à soutenir l'initiative, en la partageant sur les réseaux sociaux avec le hashtag #ouvronslhoreca ou en l'affichant à sa fenêtre. Pour ce faire, deux options : soit se rendre sur le site Ouvronslhoreca.be et imprimer une affiche, soit découper les annonces parues en PQ.
Lundi 29 Avril 2024
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