Nl

MEDIA

Spotify : une audience forte mais majoritairement non monétisable... à l'inverse de YouTube, par Fabien Bourgies (Channel Factory)

Vendredi 17 Mars 2023

Spotify : une audience forte mais majoritairement non monétisable... à l'inverse de YouTube, par Fabien Bourgies (Channel Factory)

L’étude CIM AudioTime 2022 démontre que le leader du streaming, Spotify, représente une part majoritaire de l’écoute en streaming mais sous forme payante et donc non monétisable pour les publicitaires. Ainsi, l’inventaire de Spotify est limité pour toucher le public belge des streamers, comme l'expliquait une récente publication de Seen from Space dans ces colonnes. 
 
Cependant s’arrêter à ce constat serait réducteur. En effet, l’inventaire de YouTube est différent de celui de Spotify : tout aussi large mais avec un nombre d’abonnements payants bien plus faible. YouTube permet donc de toucher un public avec des communications publicitaires audio, comme à la radio. 
 
Digimeter le confirme dans le graphique ci-après. YouTube est la 1ère plateforme d’écoute de streaming et c'est également la plus populaire en version gratuite, donc ouverte à la publicité. Contrairement à Spotify, YouTube possède un inventaire audio large et monétisable.
Toutes les contenus musicaux ne sont pas pertinents
 

L’inventaire audio de YouTube via Channel Factory en Belgique le confirme : YouTube Music & Audio possède un potentiel de 30,9% de reach (chaines hors contenus enfants et uniquement définis comme “Suitable” par IAS et Channel Factory). C’est, de loin, le 1er vertical de la plateforme.
 
Channel Factory, partenaire du YouTube Measurement Program, analyse et classifie les contenus de chaque vidéo car sa technologie est connectée à l’API de YouTube. Ainsi, Channel Factory a la capacité de créer des listes de chaines YouTube composées de playlists et de chaines musicales dont le comportement d’écoute ressemble à celui de la radio.
 
Channel Factory peut aussi éliminer les contenus indésirables telles les vidéos contenant des paroles insultantes ou vulgaires et, surtout, les contenus potentiellement écoutés par des enfants comme les comptines par exemple. Ce sont des impressions gaspillées qui, au final, augmentent les coûts d’une campagne.
 
En conclusion, l’inventaire YouTube représente une formidable opportunité de toucher un public de 18-34 ans, à un coût très raisonnable, dans un contexte musical pertinent et sécurisé, tout comme “à la radio”. 

Archive / MEDIA