Alors qu'il poursuit en justice OpenAI, l’accusant d’avoir utilisé ses contenus éditoriaux pour alimenter ChatGPT, le New York Times vient de
signer un accord de licence avec Amazon. Ce partenariat permet au géant de Seattle d’utiliser le contenu éditorial du journal américain pour entraîner ses propres plateformes d'intelligence artificielle, l’utiliser sur son site d'e-commerce et potentiellement, pour son assistant vocal Alexa.
Cet accord avec l’un des quotidiens les plus puissants de la planète permet à Amazon de se positionner face à ses concurrents, notamment OpenAI et Perplexity qui travaillent avec la plupart des grands éditeurs et agences de presse.
Le New York Times était l’un des derniers de ces grands producteurs de contenu à résister à l’appétit des géants de l’intelligence artificielle. Sa décision est aussi le signe d’une inversion du rapport de force entre les groupes de presse et ces géants de l’IA dont les chatbots gagnent tous les jours en popularité. Ces accords sont aujourd’hui une source de revenus auxquels ces groupes de presse ne sont pas indifférents.