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SBS Belgium devient Play Media et lance son écosystème uniforme pour la pub TV et OLV

Vendredi 20 Janvier 2023

SBS Belgium devient Play Media et lance son écosystème uniforme pour la pub TV et OLV

La filiale de Telenet, SBS Belgium, a profité de la présentation de ses nouvelles grilles de printemps pour annoncer deux primeurs. Tout d’abord, le groupe revoit son branding et devient Play Media, en référence évidemment à ses chaînes éponymes. Par ailleurs, tous les contenus Play - qu’ils soient consommés en linéaire, en différé ou online - peuvent désormais être commercialisés au sein du même écosystème publicitaire. 

Explications avec Annick Bongers et Bart Demeulenaere, respectivement Directrice des programmes de Play Media et COO d'Ads & Data.

Lors de notre dernière rencontre en août, vous nous aviez parlé d’une vision différente de la grille des programmes classique, en insistant sur un content "must see" clairement structuré. Qu’en est-il pour cette nouvelle saison ?

Annick Bongers : Cette vision reste inchangée. Au cours de la saison dernière, nous avons déjà constaté que l’audience des programmes on demand était maintenant aussi importante que celle du live. C’est encore plus le cas auprès de nos téléspectateurs un peu plus jeunes et plus actifs, qui consomment le contenu de manière différente. La guerre de l'audience est donc plus ardue que jamais, et on ne peut la gagner qu’avec des émissions qui sortent des sentiers battus. 

La deuxième caractéristique essentielle, c’est une offre simple et facile à trouver, qu’elle soit linéaire ou en ligne. Raison pour laquelle Play continue à mettre à disposition tous ses contenus par le biais d’une grille claire et simple : à 20h, "De Tafel van Vier" se plonge dans l’actualité du jour, et à partir de 21h, nous proposons des titres prime time. En parallèle, vous pouvez regarder tous les contenus quand et où vous voulez sur GoPlay. Ce n’est pas pour rien que notre devise est "Play, daar kies je voor".

On entend parfois dire que les broadcasters envisageraient l’arrêt des diffusions linéaires…

Bart Demeulenaere : What’s in a name ? Tous les acteurs se développent en adoptant les points forts les uns des autres. Les broadcasters misent sur l’AVOD et les FAST TV, les streamers proposent des sorties linéaires et investissent dans les droits du foot, les actualités et les émissions en direct… Même en termes de modèles commerciaux, les broadcasters et les streamers se ressemblent de plus en plus : les premiers expérimentent les services SVOD et les seconds visent la pub. Dans un tel contexte, quelle est encore la définition exacte du broadcasting ? Les acteurs se retrouvent tous quelque part au milieu du gué. Mais la fin de la télévision linéaire n’est pas encore en vue, ne serait-ce que parce qu’elle sert de vitrine à votre contenu. 

Annick Bongers : Exactement. L’alpha et l’oméga de ces deux mondes, comme Bart vient de le dire, c'est un contenu fort. Et nous en disposons.

Quelles sont les nouveautés que vous nous réservez pour les semaines et mois à venir ?

Dans la catégorie "must see", nous proposons une nouvelle saison de "Big Brother" qui vient de débuter. La nouveauté réside dans son streaming live 24/7 sur Telenet et GoPlay. Les premiers résultats s’avèrent particulièrement bons : quelque 300.000 personnes ont déjà regardé l’émission, en utilisant semble-t-il le streaming comme une sorte d’arrière-fond. Nous diffuserons aussi les nouvelles saisons d’autres valeurs sûres comme "De Rechtbank", "Over de Oceaan" et "De Mol", pour n’en citer que quelques-unes.

Parmi les nouveautés, je voudrais aussi mentionner "Recht naar de gevangenis", une émission de Woestijnvis dans laquelle six professionnels de la justice, dont un directeur de prison, un juge et le ministre de la Justice lui-même, sont enfermés pendant quatre jours dans la nouvelle prison de Haren pour en tester et éprouver le fonctionnement. 

Côté fictions, nous expérimentons l’interaction avec "Assisen" de Dedsit. La série raconte le procès d’une danseuse étoile. Après six épisodes, le téléspectateur décide de la fin - c’est-à-dire si elle est coupable ou non -, que nous diffusons ensuite. En guise de conclusion, nous révélerons ce qui s’est réellement passé. En parallèle, la série comprend également un volet online proposant du contenu supplémentaire chaque semaine. 

Plusieurs de vos programmes, dont le magazine "Play Café", sont enregistrés à Play Zuid, votre nouveau site à Anvers Sud. À quoi servira-t-il ?

Play Zuid est un moyen de faire vivre et de diversifier nos contenus. Nous commencerons par y enregistrer nos propres émissions comme "Play Café" et "De Tafel van Vier", mais également le nouveau programme musical "Tulpen uit Antwerpen". 

Par ailleurs, nous mettrons aussi la salle mais aussi les studios à disposition d’autres organisateurs d’événements et partenaires. Le site est situé dans un lieu très accessible et agréable sur les quais d’Anvers ; il constitue un pilier de notre stratégie visant à devenir une entreprise de divertissement. Nous en avons déjà posé les premières pierres avec des événements live comme les représentations du musical "James" et la finale de "De Mol" au Sportpaleis.

Quelles sont les priorités commerciales d'Ads & Data ? 

Bart Demeulenaere : Comme annoncé précédemment, il s'agit de fusionner les deux écosystèmes - celui des décodeurs et celui des téléspectateurs en ligne - en un seul. Ce n'était pas possible jusqu'à présent, mais depuis janvier, nous pouvons diffuser les mêmes campagnes aux téléspectateurs online et linéaires, sur tous les médias. Grâce à nos actionnaires Proximus, Telenet et Mediahuis, Ads & Data dispose du consentement et des données nécessaires pour tous les utilisateurs afin de leur diffuser des publicités personnalisées et, sur la base d'accords avec les telcos, chaque programme on demand est précédé d'un pré-roll unskippable d'une minute. Nous pouvons ainsi offrir un inventaire unique mais plus large. Et chaque écran devient potentiellement addressable, qu’il soit online ou linéaire.

L’autre grande nouvelle du jour, c’est votre nouveau nom.

Annick Bongers : En effet. L’ancien ne rendant plus compte de notre réalité. Nous passons d’une marque audiovisuelle à une marque d'expérience s’appuyant sur deux piliers : les activités de diffusion d'une part, et d’autre part, l'offre de divertissement sur toutes les plateformes qui seront pertinentes à l'avenir. 
 

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