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Le gaming a la gueule de bois mais les perspectives à long terme restent positives

Jeudi 24 Novembre 2022

Le gaming a la gueule de bois mais les perspectives à long terme restent positives

Selon la dernière mise à jour du rapport Global Games Market de Newzoo, le marché du gaming devrait accuser un recul de 4,3%, à $184,4 milliards en 2022. Une baisse que l’entreprise spécialisée dans les data sur ce secteur, qualifie de "correction" après deux années de forte croissance alimentée par la pandémie. 

Newzoo indique que le recul est surtout le fait de la diminution des revenus des jeux sur mobiles ($92,2 milliards) et consoles ($51,8 milliards), qui affichent respectivement -6,4% et -4,2%, là où le marché des jeux sur PC ($40,5 milliards de revenu) est en légère progression. 

Parlant plus précisément du plus gros segment du marché du gaming, Newzoo pointe deux facteurs principaux qui ont contribué au comportement des joueurs mobiles cette année. D'abord le fait que d'autres formes de divertissement et de loisirs sont redevenues disponibles, se disputant le temps et le budget des joueurs : « la plupart des joueurs n'ont pas complètement arrêté de jouer, mais ils jouent moins et, par conséquent, paient moins ». De plus, le climat économique actuel, notamment l'inflation, limite le revenu disponible des gens. « La faible barrière à l'entrée du mobile (par rapport aux jeux sur PC et consoles) implique également une plus faible barrière à la sortie », constate Newzoo.

Quant au recul des jeux sur consoles, Newzoo l’impute principalement au manque de nouveautés : « plus que d'autres segments, la console est un marché axé sur les hits, et le manque de sorties AAA nuit au marché », indiquent les auteurs du rapport. 

Newzoo estime néanmoins que l'avenir du marché reste prometteur et prédit des revenus de l’ordre de $211 milliards d’ici 2025, avec un retour des jeux sur console et surtout un engagement élevé dans tous les segments qui va de pair avec la croissance continue du nombre de gamers. « Les jeux font désormais partie intégrante de la vie des consommateurs, et cela ne changera pas », conclut le rapport.

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