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Une grosse vague de licenciement qui n'aurait rien de virtuel chez Meta

Lundi 7 Novembre 2022

Une grosse vague de licenciement qui n'aurait rien de virtuel chez Meta

Dans ses prédictions pour 2023, Forrester relevait que compte tenu de ce qui s’apparente à un "crash tech", les entreprises plus traditionnelles pourraient redevenir sexy aux yeux des talents (digitaux) : « Des secteurs comme les services financiers ou les services publics offrent aujourd'hui des salaires attractifs et une stabilité de l'emploi que leurs homologues des start-ups ne peuvent pas offrir », indiquaient notamment les auteurs du rapport. Et de stabilité, il semble qu’il n’en soit plus question non plus chez Meta qui avait pourtant énormément recruté durant la pandémie… The Wall Street Journal parle même du plan social le plus conséquent dans le secteur de la tech. Celui-ci devrait être annoncé dans les prochaines heures et affecter plusieurs milliers de collaborateurs de Facebook et Instagram. 
 
En cause : « un environnement macroéconomique instable, une concurrence accrue, des problèmes de ciblage publicitaire et des coûts en hausse pour les investissements à long terme », a reconnu Mark Zuckerberg fin octobre, lors de sa conférence aux analystes pour justifier un bénéfice net trimestriel en chute libre de 52% en un an. « Mais je dois dire que nos produits ont l’air de s’en sortir mieux que certains commentaires ne le suggèrent », a-t-il tempéré. Sans trop convaincre toutefois, puisque près de $600 milliards de capitalisation boursière sont partis en fumée sur la même période. 
 
Rappelons que le groupe Meta comptait quelque 87.000 employés dans le monde à la fin septembre.

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