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Roularta lance "Mes Magazines" et son offre Family

Jeudi 4 Novembre 2021

Comme annoncé en début d'année, Roularta a lancé l'application Mes Magazines et le site éponyme en .be qui permet aux abonnés de ses newsmagazines Le Vif, Knack et Trends/Tendances, ainsi qu'à ceux de Femmes d'Aujourd'hui, Libelle et Flair, et à deux membres de leur famille de lire gratuitement tous les titres de Roularta en format numérique, en plus de leur abonnement papier aux titres précités. C'est l'offre Family. 
 
Pour l’heure, la formule est structurée par titres mais d’ici quelques moins, elle le sera également par thèmes. Aux dires de Roularta, l'étape suivante consistera à recommander certains articles en fonction des habitudes de lecture. 
 
Xavier Bouckaert, CEO de Roularta, qualifie ce "guichet unique" de concept révolutionnaire : « Je ne connais aucun autre groupe de presse qui mette gratuitement autant de magazines à la disposition d'autant de personnes. Le Vif dans sa version imprimée circule entre les différents membres de la famille, pourquoi n'en serait-il pas de même dans le monde numérique ? Ainsi, davantage de lecteurs peuvent entrer en contact avec nos titres et s'inspirer de nos marques. »
 
Il ajoute que Roularta a déjà investi 1,5 million d'euros sur les 2,5 millions planifiés pour ce projet. « Et tout cela avec des fonds privés », précise-t-il dans une interview au Vif.  
 
Accessoirement, Xavier Bouckaert en profite pour porter « un commentaire critique à l'égard des aides francophones à la presse » : « Alors que les autres éditeurs ont pu bénéficier des aides à la presse, qui s'élèvent à 11 millions d'euros, Roularta Media Group n'a jamais reçu un seul euro depuis leur création. Pourtant, Roularta est le plus grand éditeur de magazines en Wallonie », déclare-t-il. 
 
« Nous avons les mêmes défis que les autres dans la lutte contre les Gafa, qui menacent notre paysage médiatique. C'est de la concurrence déloyale. Tout comme le financement public de LN24, d'ailleurs », ajoute-t-il. « Il serait donc bienvenu de supprimer ces aides publiques ou, du moins, de les partager de façon objective et équitable entre tous les éditeurs de presse. Je me demande ce que les autorités belges et européennes de la concurrence pensent de tout cela. »

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