Nl

INTELLIGENCE

De la confiance dans le secteur automobile, selon Voice

Dimanche 26 Septembre 2021

De la confiance dans le secteur automobile, selon Voice

Nous en parlions il y a peu, Voice (VO Group) a développé une étude barométrique sur la confiance "perçue et vécue" par les consommateurs. Réalisée sur un échantillon de 1.015 individus 18+ par AQ Rate, l’étude se fonde sur les facteurs et les moyens de communication qui influencent cette notion de confiance dans les organisations au sens large et une première sélection de six secteurs. Dont l'automobile qui présente des tensions claires, en lien bien entendu avec l’évolution des motorisations, mais pas uniquement. 

Ainsi, 25% des interviewés lui accordent une note de confiance globale inférieure à 6 sur 10 : un score relativement faible mais supérieur aux banques ou aux fournisseurs d’énergie, selon l'enquête. Plus élevé chez les 25-34 ans (vs. les plus jeunes) et parmi les hommes. 

Comme premier critère bloquant, l'étude pointe le prix (55%). Pas directement liée au concept de confiance, cette perception d’inflation excessive est surtout mise en balance avec un mauvais service, des pannes fréquentes et trop peu d’efforts investis dans les solutions futures. Cette forme de mauvais ratio qualité-prix au final, sort comme plus élevé auprès des hommes et des néerlandophones. Autre enseignement : les sondés semblent aussi regretter que la production automobile ait délaissé le marché belge, à nouveau plutôt selon les néerlandophones mais aussi les groupes sociaux 5 à 8. 

Quant aux éléments qui pourraient faire progresser ou rétablir la confiance dans ce secteur, on trouve forcément le contrepoids des facteurs négatifs : des modèles d’une plus grande qualité et des prix diminués, ceci pour plus de la moitié des réponses. Les motorisations vertes arrivent en troisième position pour un tiers des répondants. La qualité et la quantité d’informations envoyées à la clientèle serait un facteur-clé pour 30% des individus, et pour 25% d’entre eux, les bonnes communications sur leur fonctionnement hors données financières. Dans la même lignée, la réputation en tant qu’employeur touche une personne sur quatre, ce qui est relativement élevé vu le caractère pointu du sujet. En revanche, ce qui se lit sur les réseaux sociaux intervient très peu.

Nicolas Vanderseypen, General Manager de Voice Agency : « Le sujet de l’automobile est assez polarisant, entre les passionnés et les points de vue plus critiques. Il illustre déjà à lui seul les préoccupations majeures actuelles des citoyens-consommateurs : le fait que le produit reste le sujet premier du marketing, de même que le prix. Ensuite, le service et la situation ne sont pas rose. Les différentes formes de communications interviennent aussi, mais de façon secondaire, et pour une partie substantielle de la population, de manière peu satisfaisante. »

Archive / INTELLIGENCE