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Gregory Vandenschrick (RMB) : "Il est important de rappeler que chaque euro investi auprès de nos partenaires médias est réinjecté dans l'économie belge"

Mercredi 10 Février 2021

Gregory Vandenschrick (RMB) :

Lancé le 4 février sur Twitch, notre tournoi FIFA 21 B2B a vu se qualifier les deux premières équipes pour la grande finale de juin : Wunderman et Proximus. En attendant le deuxième tour qui se tiendra le 4 mars prochain, nous poursuivons notre série d'interviews dédiées à nos sponsors.
 
Pour le coup, Gregory Vandenschrick, Sales Director de RMB, en profite pour nous parler des offres esport de ses partenaires médias mais aussi d'un autre événement majeur, bien réel celui-là : l'Euro 2020. 
 
Pourquoi RMB a-t-elle décidé de s'associer à notre tournoi FIFA ?
 

Notre intérêt est double. Tout d'abord, cette initiative rencontre une offre marché. Il y a différentes initiatives prises par nos partenaires en matière d'esport. A commencer par Tarmac, qui s'est positionnée très tôt, avec notamment les Tarmac Ciné Sessions au Kinépolis, diffusées sur Twitch, YouTube et Auvio, laquelle héberge également des contenus esport. Parmi nos partenaires qui s'intéressent de près à l'esport, nous avons également Tipik, NRJ, LN24 ainsi que des sites de SellBranch (Azerion), dont principalement jeuxvideo.com. 
 
Il y avait donc une certaine logique commerciale à soutenir cette initiative et un intérêt certain en termes de contexte : sur l'ensemble des marques et plateformes que RMB représente en digital, nous sommes capables de toucher plus de 350.000 personnes intéressées par l'esport et près de 400.000 en gaming. C'est un public majoritairement jeune, mais au sein duquel les 18-44 sont aussi très représentés. 
 
Du reste, même si c'est encore timide, nous sentons qu'il y a un intérêt croissant des annonceurs. On le voit dans l'électronique bien sûr, mais aussi dans l'automobile, dans l'alimentaire, etc.  
 
Le second élément est lié à l'humain, qui fait partie de l'ADN de RMB. Or, vous le savez, l'humain a été mis à mal ces derniers mois. Le tournoi FIFA que vous avez lancé nous semblait un bon vecteur d'effervescence, d'expérience et de cohésion à cet égard. 
 
Toujours dans la thématique foot, mais plus traditionnel, vous venez de lancer vos offres cross-médias pour l'Euro 2020 qui se déploient en vidéo, digital et sponsoring. Vous pouvez nous en dire plus ?
 
En effet, on parle toujours de l'Euro 2020, même si l'événement débutera en juin prochain pour les raisons que vous savez. Le tournoi aura lieu ; la seule incertitude, c'est la présence ou non de supporters dans les stades. Ceci étant, si ce n'est pas le cas, je pense que ce sera la garantie d'une audience encore plus importante qu'à l'accoutumée… 
 
D'un point de vue commercial, à côté des packs intégrant les spots dans les tranches horaires que nous pouvons vendre, nous avons créé une offre alternative pour les matches retransmis sur Auvio - ce qui veut dire que le spot que vous verrez en TV sur La Une et Tipik, ne sera pas le même que celui diffusé en VOD au même moment -, sachant que la tranche d'âge d'Auvio est un peu plus jeune. Nous avons aussi toute une série d'offres déformatées pour des contenus spécifiques liés à l'Euro. Soit une soixantaine de magazines diffusés avant et après les rencontres de 18h00 et 21h00. 
 
Vous avez également lancé une offre totalement innovante en DOOH avec Clear Channel…

Il s'agit de l'offre "The Goal of the Day". Comme son nom l'indique, l'idée est de diffuser le plus beau but de la veille, sur les écrans de la RTBF bien sûr, mais également en rue, sur les écrans digitaux de Clear Channel. Il s'agit donc d'une offre commercialisée par RMB, associant le DOOH et la télévision - linéaire et digitale. C'est la première fois que ces deux mondes collaborent et, j'en suis convaincu, c'est aussi la première d'une série en train de se mettre en place. 
 
Cet Euro devrait avoir une saveur particulière… les annonceurs répondent présents ?
 

L'an dernier, à la fin janvier, avant que ne l'Euro ne soit annulé, nous avions déjà vendu plus de 50% de l'inventaire. Un an plus tard, à la même période, nous sommes au-delà. Je crois que compte tenu du contexte est particulier de cet événement et d'un possible exploit de nos Diables Rouges, les annonceurs sont bien conscients de la visibilité que nous pouvons leur apporter. 
 
Du reste, je ne serais pas surpris que l'on crée encore de nouveaux produits dans ce contexte. Que ce soit pour répondre à des demandes spécifiques de nos clients ou de nos partenaires médias. Je songe à LN24 qui va mettre en place des "talks" dédiés à l'Euro, mais aussi à l'intérêt que peut susciter une contre-programmation comme celle de AB qui réalise traditionnellement des audiences records pendant l'Euro, en fédérant un public à la recherche d'autres choses que le foot…
 
Plus globalement, comment a démarré l'année ?
 
Janvier a été honorable, voire bon. Alors que la TV avait performé en fin d'année en tant que média refuge, là où la radio avait un peu souffert, c'est presque l'inverse qui se produit. Je crois que l'annulation des Salons a reboosté le média. En tout cas, nous avons réalisé un excellent mois de janvier en radio… Le digital est aussi prometteur et le travail que nous avons mené l'an dernier est en train de payer : nous avons notamment beaucoup de demandes sur l'OLA. 
 
On constate néanmoins beaucoup de prudence de la part des annonceurs et des agences : des engagements plus limités, beaucoup de travail de pas à pas… Economiquement, on ne peut pas leur donner tort, mais pour tenir, le postulat "plus de flexibilité/moins d'engagement" doit s'accompagner d'un minimum de garanties. 
 
Je remarque aussi que beaucoup d'annonceurs clés pour RMB sont challengés par le marché à des conditions qui nous font un peu mal. Des conditions qui ne tiennent pas compte de la valeur du média et qui risquent clairement de la casser. 
 
Plus largement, nous avons retenu les déclarations des annonceurs et même des agences qui se disaient soucieux de soutenir les broadcasters locaux, sous-entendu vs. les Google et Facebook… J'espère qu'ils tiendront leur promesse ; en tout cas, nous leur proposons des offres pour y arriver. 
 
A ce niveau, je pense aussi qu'il est important de rappeler que chaque euro investi auprès de nos partenaires médias locaux est automatiquement réinjecté dans l'économie belge.   
 
Un mot sur l'adressable ?
 
L'adressable que nous avons lancé fin 2019, nous a bien aidé tout au long de l'année. Cette garantie de "no waste" est évidemment très attractive pour les annonceurs dans une période compliquée comme celle que nous vivons. 
 
Nous sommes très bien positionnés sur cette technologie, avec une équipe dédiée et une belle collaboration avec Proximus. En résumé, les perspectives sont prometteuses et nos attentes sont fortes, sachant aussi que AB sera très bientôt ouverte à la pub ciblée. 

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