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Wavemaker dévoile sa Smart City Academy avec MM

Lundi 18 Janvier 2021

Wavemaker dévoile sa Smart City Academy avec MM

En partenariat avec Media Marketing, et après celles consacrées à l'intelligence artificielle, au voice marketing et à la science des données comportementales, Wavemaker se penche sur les Smart Cities au travers d'une troisième académie. 

Lancée le 28 janvier et découpée en trois sessions (en ligne) de 150' chacune, la Smart City Academy entend décrypter les différents aspects du développement des "villes intelligentes" et exposer leur potentiel pour notre secteur. 
 
Ce projet est coordonné par Gaëlle Daoust, Chief Digital Officer de Wavemaker et diplômée de l'ULG en Smart City. Avec, à ses côtés pour présenter cette nouvelle académie innovante, son collègue Damien D'Ostuni, Innovation & Activation Expert. Ils ont répondu à nos questions.

Pouvez-vous tout d'abord tirer un bilan des trois précédentes académies?

Damien D'Ostuni : De manière générale, nous constatons un intérêt croissant pour ces initiatives. C'est d'autant plus encourageant que ce ne sont pas a priori des sujets facilement accessibles, et plutôt désertés par les agences médias. Raison pour laquelle nous nous efforçons de démontrer à la fois la relevance de ces matières pour notre secteur et leur impact sur notre métier, à court ou moyen terme. Il y a donc un intérêt grandissant pour ces académies, et une confiance qui s'installe, notamment auprès de nos clients, par rapport au return que les participants peuvent en retirer. 
Pour le coup, en quoi les Smart Cities peuvent-elle intéresser notre secteur? 

Gaelle Daoust : Comme le souligne Damien, nos académies traitent chaque fois de sujets inattendus, mais jamais étrangers à notre marché. Il en va de même pour les défis liés aux Smart Cities. Une fois qu'on les appréhende, on se rend compte qu'ils ne sont pas si éloignés de notre day-to-day. 

Lorsque l'on parle de Smart Cities, on pense spontanément à des cités futuristes, alors qu'en réalité, pas mal de villes ont déjà développé des projets qui nous donnent dès maintenant accès à de nouvelles données et touchpoints. Et si nous y consacrons une bonne partie de la première session, c'est parce que ces nouveaux touchpoints doivent forcément intéresser les marketers.

Où se situe la Belgique dans ce contexte? On sait qu'il y a quelques projets à Anvers et Bruxelles, mais ne sommes-nous pas en retard?

Tout dépend des attentes. Je pense que la Belgique n'est pas spécialement en retard mais comme souvent, nous sommes peut-être trop modestes, trop humbles, et nous communiquons assez mal... En réalité, on se rend compte qu'il y a plein de projets qui ont essaimé. A côté d'Anvers et Bruxelles, la Ville de Namur est assez avancée dans ces matières, par exemple ; de même, il y a des appli belges très performantes, que ce soit en matière de mobilité ou de gouvernance, mais on ne le connait pas toujours. Du reste, ces projets répondent à des besoins bien précis et sont adaptés à leur environnement. Il ne faut pas donc s'attendre à voir d'énormes villes futuristes éclore dans nos campagnes wallonnes. Mais l'un dans l'autre, nous n'avons pas à rougir.

En revanche, là où retard il y a, c'est au niveau des structures, de l'organisation de nos villes et communes. Les project managers en Smart City ne sont pas légion, on voit des projets naître ça et là, mais il n'y a pas vraiment d'organisation autour d'une réelle stratégie Smart City. 

Ces projets impliquent évidemment la data - une matière de plus en plus sensible pour les consommateurs - mais également des collaborations entre les secteurs public et privé qui sont toujours compliquées. Ne sont-ce pas là des accueils par rapport à des stratégies marketing que l'on pourrait mettre en place?

Je ne pense pas qu'il y ait un problème de collaboration entre public et privé, mais plus un problème de vision des autorités publiques : elles ont souvent une mauvaise image des Smart Cities, censément trop compliquées, trop techno, etc. C'est là que le privé peut avoir un rôle essentiel au final, en facilitant ces projets, en les rendant plus "digestes" grâce à notre expérience marketing et en sensibilisant les autorités : oui, c'est de la technologie, mais de la tech bien pensée, bien implantée et évolutive, qui ne demande qu'à faire la démonstration de son ROI à court et moyen terme.
Damien D'Ostuni : La collaboration public-privé sera aussi indispensable pour pallier au manque de moyens humains et financiers ; le privé va pouvoir fournir le développement et la technologie qui sera sélectionnée par le public. Quant à la data, elle sera forcément anonymisée.

Néanmoins, il y a aura un traitement, un regroupement des clusters qui permettront très certainement d'alimenter notre secteur.

Wavemaker est déjà impliquée dans l'un ou l'autre projet. Vous pouvez nous en dire plus?

Effectivement, nous sommes sur plusieurs projets, dont deux concrets, autour de solutions moyen voire même long terme. L'idée est de développer des surfaces de verre susceptibles de devenir des moyens de communication : transformer le verre de nos maisons, de nos buildings, de nos voitures en canaux de communication ciblés. C'est un chantier que nous menons en collaboration étroite avec AGC (plus d'infos sur notre podcast dédié ici, ndlr.). 

De même, pouvez-vous déjà lever un coin du voile sur quelques nouveaux touchpoints ou tendances qui seront présentés lors de l'Académie?

Pêle-mêle, on peut citer les robot-taxis, le mobilier urbain intelligent, les drones de livraison, etc. qui vont permettre de délivrer des messages ciblés et personnalisés. Il y a aussi d'énormes possibilités liées à l'e-commerce et à la logistique, mais aussi aux données grâce aux capteurs et autres senseurs qui équiperont nos villes intelligentes.

Il faut aussi se rendre compte que les Smart Cities vont considérablement modifier l'environnement OOH en démultipliant les offres digitales ; de même, on verra certainement de nouveaux acteurs concurrencer les Clear Channel et JCDecaux sur leur terrain. Je songe notamment à la possibilité de pouvoir remplacer un visuel OOH par de la réalité augmentée diffusée à partir de l'habitacle d'un véhicule. Par exemple, de série, sur ses prochains modèles ID.3 et ID.4, Volkswagen va offrir un système AR qui permet d'afficher des informations de conduite. A terme, ce système pourrait très bien embarquer des publicités...

Si vous souhaitez vous inscrire à la Smart City Academy, c'est ici.

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