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Gaëlle Mauroit (Editions Ciné-Revue) : "Ciné-Télé-Revue se doit d'évoluer constamment pour rester dans l'air du temps"

Lundi 22 Juin 2020

Gaëlle Mauroit (Editions Ciné-Revue) :

En octobre, cela fera déjà un an que Rossel a finalisé la reprise des Editions Ciné-Revue. Que s’est-il passé depuis pour le magazine francophone le plus populaire du royaume ? Rencontre avec Gaëlle Mauroit, Directrice de la publication. 
 
Qu’est-ce qui a fondamentalement changé pour Ciné-Télé-Revue depuis sa reprise par Rossel ?
 
Enormément de choses ! Le premier grand changement a été de rentrer dans un grand groupe comme Rossel, où les codes et la manière de travailler sont forcément différents par rapport à la petite structure familiale qui était la nôtre auparavant. Ensuite, comme Bernard Marchant (le CEO de Rossel, ndlr.) l'avait parfaitement expliqué à l'annonce du rachat, nous trouvons au sein du groupe Rossel le support et les ressources nécessaires à son développement, tout en conservant la spécificité et l'ADN du titre. C'est un point très important pour moi. 
 
Je pense sincèrement que c'est une très bonne chose pour la marque. Nous avons la chance de faire partie d'un groupe qui a toutes les ressources et qui nous permet de bénéficier de tellement de supports au niveau des équipes ! Cela nous ouvre des portes dans de nombreux domaines et facilite énormément notre travail. Notamment au niveau de la commercialisation publicitaire : nous profitons à la fois de l'expertise de Mag Advertising pour le print et de Rossel Advertising pour le régional et le digital…
 
Y a-t-il déjà eu des changements au niveau du titre en lui-même ?
 
Le premier est lié au format et au papier. Auparavant, nous avions deux papiers différents : un papier journal amélioré pour les grilles TV et un papier plus qualitatif pour les news. Aujourd'hui, nous utilisons le même papier pour l'entièreté du magazine. Quant au format, il est légèrement plus petit que l'ancien. 
 
Nous travaillons aujourd'hui sur le contenu. Un titre comme Ciné-Télé-Revue se doit d'évoluer régulièrement, voire constamment, afin de rester dans l'air du temps, suivre et répondre aux nouvelles habitudes de consommation audiovisuelle de ses lecteurs. 

La démultiplication des sources d’informations a rendu les lecteurs encore plus exigeants.  Il y a véritablement un changement de pratique dans la consommation de la TV. On ne regarde plus RTL ou La Une, mais plutôt une thématique, une émission, une série, un documentaire, etc. Ajoutez à cela le fait que la vision se fait désormais également sur de multiples écrans, parfois plusieurs en même temps, vous comprenez que votre lecteur de 7 à 77 ans est devenu beaucoup plus exigeant en termes de contenu et d'informations. En tant que magazine télé, Ciné-Télé-Revue est directement impacté par ses nouvelles habitudes. Il doit s’adapter. 

Afin d'être beaucoup plus en phase avec ces nouvelles habitudes de consommation, nous avons dès lors décidé de faire évoluer le contenu télé du magazine, qui devient un véritable guide de contenus et recommandations : que faut-il regarder en streaming, en VOD ou en Replay ? Pourquoi ? Le programme TV reste certes "linéaire" mais notre guidance devient aussi thématique. 
Pour imager, l'idée, c'est un peu d'être ce collègue qui, le matin, à la machine à café, vous parle de la série de la vieille, du programme qu'il a adoré ou détesté. Ou votre meilleur ami, qui vous recommande vivement telle ou telle série… Voici la manière dont Ciné-Télé-Revue peut vous aider à choisir et sélectionner le meilleur contenu, adapté à vous et vos besoins, quel que soit l'écran ou l'émetteur.
 
Tout cela aurait dû être étrenné en avril, le Covid-19 en a décidé autrement mais nous vous donnons rendez-vous en septembre. Avec un nouveau magazine de 124 pages au lieu de 116 actuellement. 
 
Le confinement a-t-il eu un impact sur les ventes ?
 
Même si beaucoup de points de vente étaient fermés, nous avons constaté que la vente au numéro est restée très stable. Ciné-Télé-Revue fait partie de ces lectures qu'on a envie d'acheter.
 
En parallèle, nous avions développé une offre d'abonnement de deux mois, qui a très bien fonctionné : 3.000 personnes y ont souscrit en trois mois de temps ! Il faut savoir qu'avec l'ancienne direction, il n'y avait pas de réelle stratégie d'abonnement. Le nombre d'abonnés stagnait depuis des années autour des 8.000. Avec Rossel, nous tablions sur 10.000 abonnés la première année. Nous y sommes donc déjà, puisque nous avons dépassé la barre des 12.000. 
 
Quid du digital ?
 
La grande nouvelle, c'est notre site web : il va être progressivement greffé à Sudinfo.be. Pour le reste, notre positionnement et notre vision sont identiques pour le print et le digital, même si tous les projets digitaux ne sont pas encore totalement définis. Ils sont là, c'est certain, et même plus qu'hier : avec la période particulière que nous venons de traverser, la télévision et les écrans ont pris une importance phénoménale. Ciné-Télé-Revue se doit donc de répondre au mieux et au plus vite à cette nouvelle donne. C'est notre challenge.

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