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INTELLIGENCE

La communication de Sophie Wilmès est plébiscitée par 64% des Belges

Jeudi 16 Avril 2020



Quelques jours avant la dernière intervention de Sophie Wilmès, durant le week-end de Pâques plus précisément (du 10 au 14 avril), Whyte Corporate Affairs et Dedicated ont réalisé un sondage auprès de 1.500 personnes (15-75 ans). Celui-ci portait sur plusieurs thématiques, dont le jugement des Belges sur la qualité de la communication des principaux acteurs de la société civile dans ce contexte de crise. 

Sans surprise, l'étude indique tout d'abord le personnel soignant et les experts scientifiques sont jugés plus crédibles que le monde politique : leur taux de confiance est de 82% pour les premiers et de 78% pour les seconds. Pour autant, c'est la Première ministre Sophie Wilmès qui arrive en troisième position avec un score de 64%. Davantage encore dans la partie francophone du pays : 73% des Wallons et 70% des Bruxellois se montrent très satisfaits de sa communication par rapport à cette crise sanitaire. En Flandre, Sophie Wilmès fait jeu égal avec le Ministre-président Jan Jambon (58% vs. 57%) et devance nettement les ministres-présidents wallon et bruxellois, Elio Di Rupo (55%) et Rudy Vervoort (29%). 
 
Les porte-paroles du Gouvernement fédéral qui communiquent quotidiennement sur la situation de la pandémie sont également fort appréciés, de même que les forces de l'ordre  des citoyens avec respectivement 60% et 47% des Belges qui jugent positivement leur communication.  
 
En revanche, les représentants des communes ne bénéficient pas d’un taux de confiance très élevé (37%). Idem pour le Roi Philippe (33% - un score quasi similaire dans les trois régions) et les représentations patronales (29%) et syndicales (26%). Mais les plus mauvais élèves de la classe en matière de communication sont les instances européennes : seul un Belge sur quatre se fie à leur communication.   
 
Emmanuel Goedseels, Associé chez Whyte Corporate Affairs : « Toutes les études précédentes liées à la crédibilité démontrent un lien de confiance très fort entre les citoyens et les experts, et dans le cas présent, envers le personnel de santé, les médecins et les scientifiques, même s’il existe des débats sur certains points. Au niveau politique, la Première ministre obtient un niveau satisfaction élevé, même en Flandre qui ne semblait pas s’intéresser à cette fonction de Première ad-interim dans un gouvernement en affaires courantes. Les fédérations professionnelles et les syndicats se retrouvent dos à dos, personne ne semble leur accorder une grande confiance dans ces temps troublés. »      
 
La santé avant l'économie  
 
L’enquête a également sondé les attentes en matière d’informations liées au Covid-19 et au confinement. Les sujets qui intéressent le plus la majorité des Belges, concernent les explications d’experts. Ils sont aussi demandeurs de conseils et de recommandations sur les meilleurs moyens de ne pas transmettre le virus et sur l’utilité d’une série de mesures restrictives. Les tests de dépistage font aussi partie de leurs préoccupations principales. En revanche, le port du masque n’est mentionné que par une minorité de citoyens (32%). 

Contrairement à d'autres études, celle de Whyte et Dedicated indique aussi que les impacts de la crise, notamment au niveau économique, sont également secondaires, de même que les initiatives solidaires et la coopération entre les régions et les pays de l’UE.
  
Marc Dumoulin, Directeur de Dedicated : « D’un point de vue sociologique, on observe très peu de différences entre les citoyens des différentes régions. Les Belges veulent avant tout comprendre et savoir que faire dans les circonstances actuelles. La santé est la préoccupation immédiate, bien avant les préoccupations matérielles comme l’économie.  Même si les Belges peuvent se montrer généreux et agir de manière solidaire, les chiffres démontrent un intérêt pour leur personne et leur environnement immédiat, loin devant la solidarité et la coopération. » 
 
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