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INTELLIGENCE

Seen from Space : La Belgique relativement unitaire du divertissement online

Vendredi 29 Novembre 2019

Seen from Space : La Belgique relativement unitaire du divertissement online



Etre sur Internet, c’est parfois pour travailler (ou souvent, selon le métier pratiqué). Ou pour ses e-mails, son self banking… A côté de cela, il y a les activités de divertissement : audio, vidéo, lecture, gaming ou encore fréquentation des réseaux sociaux. Trimestre après trimestre, le Global Web Index (GWI) permet de suivre l’évolution des usages, de manière plus ou moins précise et, bien sûr, en faisant la distinction entre les deux communautés linguistiques de notre petit pays. Du moins sur la tranche d’âge propre au GWI : 16-64 ans. 

Ainsi, à l’horizon des trois-quarts de l’année 2019, on observe peu de différence entre les deux régions en ce qui concerne l’accès à Internet (95% partout) et l’important recours au mobile pour surfer (86%, en néerlandais comme en français…). L’utilisation même occasionnelle des différentes modalités du loisir online (médias sociaux, presse, streaming vidéo ou audio - le gaming n’est pas repris ici, car il ne se passe pas nécessairement en ligne) révèle peu de fractures : un peu plus de réseaux sociaux pour les francophones, un peu plus de presse et de streaming vidéo pour les néerlandophones. La différence au niveau du streaming audio est la plus forte, avec un écart de 20% en pénétration totale. Mais on ne parle pas ici nécessairement d’une utilisation fréquente ou intensive. En zoomant sur les "high" et "heavy users", définis par le GWI comme ceux qui déclarent au moins une heure d’utilisation quotidienne, les francophones se déclarent systématiquement plus assidus. Parfois un peu plus (vidéo en ligne), parfois moyennement plus (presse et social media), et pour l’audio franchement plus : un différentiel de 27% entre les proportions d’assidus francophones et néerlandophones pour ce qui est des Spotify, Soundcloud et autres Google Play Music. 

Les usages en ligne paraissent donc généralement moins différents que ceux qui prévalent dans les médias traditionnels, notamment avec les chiffres TV et radio qui sont souvent plus éloignés qu’ici. Mais toute règle peut avoir des exceptions, et le digital audio est clairement une exception notable.

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