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MEDIA

Faux départ pour Faky

Dimanche 20 Octobre 2019

Quelques heures seulement après son lancement, la RTBF a décidé de suspendre sa plateforme Faky censée aider à lutter contre la désinformation en permettant de vérifier la fiabilité d’un texte, d’une page ou d’une image, et disposer d’un flux d’articles certifiés. En cause : les réactions de journalistes de plusieurs marques médias belges reconnues, s’étonnant de voir leurs articles jugés peu fiables par la plateforme, alors que dans le même temps, certaines fausses informations n’étaient pas détectées…
 
« L’ensemble des questions soulevées par la mise en ligne de la version Bêta de l’outil nous permet déjà de mener des actions pour l’améliorer. Faky revient dans une version améliorée très prochainement », pouvait-on lire sur le site dédié au moment de boucler ces lignes… "No Check No Trust" comme le dit le slogan de Faky. 
 
D'ici son retour, on rappellera que le projet Faky est né au sein du Pôle Technologie de la RTBF, avec le soutien de Creative Wallonia. L'Echo ajoute qu'il a été développé au sein de l'accélérateur Engine, en partenariat Vox Teneo, moyennant un budget de 300.000 euros.
 
Telle que présentée à la presse, la plateforme offre quatre fonctionnalités principales. La première concerne l’analyse d’une information à partir d’un URL : l’utilisateur récupère le lien vers un article et le soumet à Faky. Ensuite, la plateforme interroge ses partenaires (Decodex, Textgrain, Neutral News, Le Monde, etc.) pour analyser le degré de fiabilité  potentiel d’un contenu, chacun disposant d’un score unifié selon cinq niveaux de  fiabilité (fiable, relativement fiable, neutre, peu fiable  et pas fiable). Les trois autres fonctionnalités sont : le travail sur les mots-clés, l’analyse d’image et un flux d’articles "fact checkés", là encore avec plusieurs partenaires dont France Info, Radio Canada ou Hoax Net. 

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