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MEDIACTIVATE YOUR INFLUENCERS

Petit guide de l'influencer marketing, powered by Rossel Advertising

Lundi 1 Juillet 2019

Petit guide de l'influencer marketing, powered by Rossel Advertising

Définir des règles d’efficacité pour une nouvelle profession, et en mesurer la portée sans outil standard ni officiel n’est pas chose facile. Commençons par les do’s and don'ts selon quelques acteurs qui seraient les premiers à devoir les appliquer. 

Dans les pratiques ou mauvais réflexes à éviter, Bert Marievoet (Founder, Native Nation) suggère de ne pas tenter de contrôler tout le process : « Laissons-les s'exprimer, laissons-les être créatifs avec votre marque. » Et d’éviter d’essayer d’imiter des tactiques d’un influenceur à succès, ou encore de travailler de façon compulsive avec certains grands noms. En bref : inventez vos propres modalités d’action. 
 
Egalement spécialisée dans ces matières, Myriam Baya (Advertising Manager, Renault) confirme : « Les célèbres bloggeuses de première génération sont devenues moins crédibles, mais il faut se méfier des plus jeunes qui vous font plus de 10.000 followers mais qui ne maîtrisent pas les règles d’une collaboration sérieuse. » 
 
Vanessa Gohy (Communication Consultant, Ribbon Agency) abonde dans ce sens, il faudrait selon elle « connaître ces influenceurs belges, voulant dire passer du temps en lecture obligatoire sur des sujets très divers. » Ceci dans le but de « cibler le qualitatif au lieu du quantitatif » et dans la perspective de garantir un bon return mais surtout la rencontre de l’objectif marketing. Travailler local semble une évidence, tout comme l’usage de contrats de base, nécessaires à « mettre les choses au clair pour tout le monde ». 
 
Entre les best practices et la mesure, nos interlocuteurs soulignent un principe central : fournir de l’information intéressante et qualitative, qui doit vivre et subsister. « Des releases et posts instantanés n’ont pas beaucoup de sens ; ils ne persistent pas, se partagent et se mesurent très difficilement. Un blog reste et il peut être jaugé », nous dit le consultant et expert média Bruno Liesse. En effet, le follower ou consommateur au sens large s’y retrouve : il peut collecter des infos et contenus ou les consulter à l’envi. Donc être actif et visible sur des réseaux sociaux c’est bien, avoir ses propres owned media, c’est beaucoup mieux aussi pour quantifier et qualifier les contacts. 
 
Bert Marievoet rappelle un principe de base, qui distingue la justesse nécessaire du content marketing par rapport à la pub classique : « Tout doit vraiment être en phase, le content doit correspondre à la brand purpose de l’annonceur et le créateur de contenu doit toucher la bonne cible. » Yasmin Vantuykom (Founder, Efluenz) prend la qualité des contacts très au sérieux : « Réaliser des ‘background checks’, destinés à cerner d’éventuels fake followers, et mesurer l’engagement rate afin de proposer de vrais influenceurs authentiques et performants ». 
 
A ce sujet, dernière règle pour un fonctionnement efficace, « les influenceurs seront d’autant plus crédibles qu’ils seront libres de choisir le projet de la marque - ou non - et communiquer de manière authentique sur des sujets qu’ils aiment », estime Bruno Liesse. Le big data et ses softwares associés peuvent produire des données avec une satisfaction très variable selon les intéressés. Mais une double condition première reste garante d’une approche réussie à moyen terme : la valeur du contenu et l’engagement de l’audience de base.

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