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Bernard Marchant défend Nethys et remet en cause la pub sur la RTBF

Dimanche 9 Décembre 2018

Le Soir rapporte que lors de son audition au sein de la commission conjointe mise en place par les parlements francophones dans le cadre du dossier Editions de l'Avenir, Bernard Marchant, CEO de Rossel, a déclaré qu'il préférait racheter VOO plutôt que l'Avenir, pour autant que l'opérateur télécom soit à vendre et à un prix « acceptable ». Ce faisant et citant l’exemple du kiosque numérique mis en place par SFR en France qui aurait permis à la Voix du Nord de Rossel de vendre plus de 8.000 ex. par jour, Marchant a implicitement défendu l’approche de Nethys et de Jos Donvil qui prônent l’intérêt de synergies entre médias d’information et télécom. A l’inverse de François le Hodey, patron d’IPM, qui n’y croit pas. 

Au-delà, le patron de Sud Presse a tout de même avoué qu’il ferait offre si Nethys décidait de vendre les Editions de l’Avenir. 
 
Lors de la même audition, Bernard Marchant a répété que ses concurrents n’étaient plus les autres éditeurs mais Google et Facebook. Il insiste dès lors sur la nécessité de mutualiser les efforts des éditeurs locaux pour « avoir une taille critique suffisante ». De même, évoquant le pluralisme : « Ce n’est pas le nombre d’éditeurs qui compte mais bien le nombre de rédactions qui portent un projet et des valeurs via des marques d’information. »
 
Parlant de pluralisme, le patron de Rossel et actionnaire d’Audiopresse a aussi taclé la RTBF, remettant ouvertement en cause son accès à la publicité - qu’il qualifie de « ressource rare » - et estimant que ses moyens étaient « supérieurs à ceux de tous les acteurs privés »

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