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Barbara Van den Abeele (Pasar) : « Le nouveau Pasar magazine mise sur le slow travel »

Vendredi 26 Janvier 2018

Barbara Van den Abeele (Pasar) : « Le nouveau Pasar magazine mise sur le slow travel »

En août 2017, Barbara Van den Abeele prenait les commandes de la rédaction print & online chez Pasar, l’asbl qui a pour vocation d’aider les gens à profiter au mieux de leurs loisirs. Le magazine éponyme publié par l’association a fait peau neuve début janvier, une transformation qui concerne aussi bien le fond que la forme. Et, en février, un nouveau site Web viendra couronner la construction d’une marque à part entière.

Pouvez-vous d’abord expliquer l’ADN de Pasar ?

L’asbl Pasar, qui compte aujourd’hui 290 succursales dans toute la Flandre, est une association qui veut aider ses membres à consacrer leur temps libre à des activités à la fois enrichissantes et agréables. En organisant des activités ou excursions intéressantes, mais aussi en éditant un magazine inspirant. Ses onze numéros annuels, tirés à 30.000 exemplaires, sont envoyés aux membres et vendus en librairie. Nous publions aussi trois suppléments par an (dont un nouveau consacré aux vélos électriques). La nouvelle version du magazine est le fruit de deux années de travail.

En quoi a consisté le restyling du titre ?

Avec le nouveau magazine, nous voulons répondre aux aspirations liées aux loisirs en 2018. C’est pourquoi des thèmes comme le temps, le slow travel et le camping occupent une place centrale dans le contenu rédactionnel. Prendre son temps, gérer le manque de temps restent des soucis majeurs, même pendant les vacances ou en voyageant. C’est pour cette raison que nous voulons ouvrir le débat sociétal autour du ‘temps libre net’ et que le nouveau concept accorde beaucoup d’importance aux valeurs LATTE – local, authentic, transparant, trustworthy et ethical. Avec ces valeurs-là, nous voulons nous distinguer des autres titres de voyages, par exemple, qui privilégient avant tout les vacances exotiques.

Le nouveau concept devra mieux refléter les attentes de nos lecteurs, en inspirant et en informant les quatre cibles qui les composent, à savoir les voyageurs, les cyclistes, les randonneurs et les campeurs . Par ailleurs, nous mettrons en valeur aussi l’expertise de nos membres, en y consacrant une rubrique dédiée. Les changements sur le fond s’accompagnent d’une nouvelle maquette, conçue par notre directeur artistique externe, Bart Leysen, qui a travaillé avec Mojito pour peaufiner la marque. Le bureau Finn a quant à lui orchestré la campagne de RP.

Vous lancerez aussi un nouveau site Internet le mois prochain...

C’est exact. Nous considérons le magazine papier comme un trait d’union et une vitrine de notre philosophie. La communauté qu’il représente, nous voulons la renforcer online grâce à une plateforme web conviviale. Cette interaction entre le papier et le digital deviendra de plus en plus importante. Le site restera accessible à tous, mais la consultation des archives sera payante. Le fait de pouvoir accéder aux reportages parus précédemment constitue un avantage de taille pour les campeurs ou randonneurs, par exemple. En février, nous lancerons aussi une nouvelle appli permettant de lire le magazine en version numérique.
Pasar commercialise lui-même l’espace publicitaire. Quels sont les grands axes de votre modèle de revenus ?

Comme les autres magazines, nous tablons sur les recettes publicitaires. Nos contenus de qualité – réalisés par des journalistes professionnels qui collaborent étroitement avec les offices du tourisme, notamment – offrent un contexte de choix pour les annonceurs. Qui plus est, nos lecteurs (les quadras actifs avec une passion pour le camping, la randonnée et le vélo) constituent une cible intéressante. Nous utilisons souvent la pub native, mais elle est toujours clairement identifiée, un élément important à mes yeux pour garantir la crédibilité et l’objectivité de nos contenus. Avec notre nouveau site web, les annonces online représenteront une plus grande partie de notre chiffre d’affaires, parce que nous pourrons offrir des formules très segmentées en couplage avec le print. Mais la majeure partie de notre chiffre d’affaires provient des cotisations de nos membres. C’est pourquoi nous avons l’ambition de créer une véritable communauté au moyen des réseaux sociaux, en offrant encore plus d’activités à nos membres, aussi plus jeunes. C’est ainsi que nous espérons promouvoir notre association
 

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